Journée de rentrée 2023 Un nouveau CA pour le COFEES

Journée de rentrée 2023 : Un nouveau CA pour le COFEES

Le 7 septembre dernier, le Collectif des Festivals Éco-responsables et Solidaires a réuni 21 de ses membres à Coco Velten (Marseille), pour sa journée de rentrée, un rendez-vous annuel riche en échanges, débats et discussions sur les projets actuels et futurs, le tout dans une atmosphère conviviale.

La première partie de la matinée a été consacrée à l’élection du nouveau conseil d’administration et du bureau de l’association. Renouvelé presque entièrement, le conseil d’administration compte aujourd’hui 10 membres : 

  •  Présidente : Eve LOMBART (Festival d’Avignon)
  • Vice-présidente : Marion NICOLAS (Résonance)
  • Secrétaire : Julie MOREIRA-MIGUEL (Festival de Marseille)
  • Secrétaire adjointe : Aurélie BERDUCAT (Festival Le Bon Air)
  • Trésorier : Rémy GONTHIER (Les Suds, à Arles)
  • Trésorière adjointe : Morgane BAER (Encore Encore)
  • Administrateur.rices : Léna BARATELLI (Insane Festival), Vincent CORBIER (Festival du Livre de Mouans-Sartoux), Aurélie PAMPANA (Marseille Jazz des Cinq Continents), et François VIENNE (Festival d’Aix).

Sous l’animation de Laurine Schott de Slau Design Studio, la matinée s’est poursuivie avec un atelier « Partage d’expériences » à l’occasion duquel chaque festival a présenté les solutions , freins et points forts d’une action RSE menée à bien lors de leur dernière édition. 5 enjeux communs ont ainsi été identifiés : l’éco-conception, l’empreinte carbone et la consommation énergétique; la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, discrimination, l’accessibilité et l’inclusion; la mobilité; la gestion des déchets; et la formalisation de la politique RSE.

De retour du repas, nouvel atelier sur un thème prospectif incitant les participant.es à imaginer le festival en 2050. Cette séance de travail collective fut très inspirante , interrogeant chacun.e sur le modèle économique de son propre festival. Plusieurs principes novateurs ont émergé, offrant une vision audacieuse de ce que pourraient être les festivals en 2050.

–      L’itinérance des festivals serait alors une stratégie clé pour minimiser leur impact environnemental, tout en mettant l’accent sur l’adaptation aux contraintes des territoires .

–     Les festivals en 2050 devront non seulement s’adapter aux besoins et aux ressources des communautés locales, mais aussi les intégrer activement dans leur création, leur programmation et leur organisation. Placer les habitants au cœur du processus incluerait ainsi leur participation dans la construction d’infrastructures, la mise à disposition de mobilier, l’hébergement des festivaliers, l’accès à l’eau…

–      La création d’un modèle de festival pouvant être adapté et reproduit dans plusieurs territoires, s’accompagnerait d’un changement de paradigme concernant la taille, les dates et la durée des festivals.

–     La pluridisciplinarité des festivals permettra d’offrir une variété d’expériences culturelles, artistiques et éducatives pour satisfaire un public diversifié, et servir de plateformes pour la transmission de savoirs et de compétences aux habitants du territoire.

–     La transition vers des sources d’énergie propres/renouvelables fait aussi partie des priorités de ces futurs festivals, leur donnant l’autonomie nécessaire et réduisant d’autant les coûts pour se concentrer sur leurs missions de création et de diffusion. 


Face à une vision aussi inspirante et des principes si clairs pour des festivals éco-responsables, la question qui se pose est : pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas dès aujourd’hui transformer nos événements culturels en des modèles de durabilité et de solidarité, avant qu’il ne soit trop tard ?

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